(Wikipedia a refusé cette biographie, cet article ne citant pas suffisamment de sources)
Quand définir la naissance d’Eli sur la Lune ?
Est-ce au millénaire dernier quand Elisabeth pointa son nez, dernière d’une fratrie – ou devrait-on dire une sœurie – de 4 filles ?
Enfant modèle et vive, quoique légèrement trop émotive, elle passa son adolescence auprès de Fleur Delacour, dans un pensionnat hors du temps, traversant en uniforme les couloirs glacés d’un cloître médiéval et ruminant sa mélancolie dans des dortoirs immenses.
Malgré la discipline quelque peu désuète du lieu, Eli étudiait et dormait avec la radio allumée pour écouter de la musique. S’il est peu probable que cela ait été profitable pour ses neurones, au moins cela lui aura conféré une solide culture de la musique des années 90’s.
Est-ce quand elle devint une jeune adulte, hors du cocon familial ? Attirée par la musique, elle préféra devenir vétérinaire, décidant de sauver le monde et les animaux sauvages. Elle sillonna notre globe terrestre, sonda les profondeurs des océans et tutoya les sommets à travers le monde. Ceci étant fait, rien n’avait avancé pour la protection du monde et force était de constater que notre civilisation allait droit dans le mur. Il était temps pour Eli de poser ses valises et fonder un nid avec des petits dedans.
Au long de ce parcours, sa route a croisé Philippe Erin en Martinique qui lui a proposé les premières occasions de monter sur scène. Avec Top Espace Musical à Montpellier, elle a tenté de dompter le piano, la guitare et la batterie pour finalement écrire ses propres chansons.
C’était subitement devenu une évidence. Toutes ces années, toutes ces expériences, toutes ces rêveries débordaient et depuis Eli ne s’est plus arrêtée d’écrire. Eli sur la Lune était véritablement née, nous étions en 2012.
Et depuis ?
Dès 2013, Eli entourée de musiciens, sort un single Routes puis en 2014, elle réalise un EP éponyme et un second clip, L’homme de l’ombre, tourné à NewYork. Sur scène, elle évoque avec humour et sincérité sa féminité, fragile et forte, tantôt maladroite et tantôt malicieuse.
En 2016, Eli sur la Lune se lance le défi de se produire seule sur scène. Elle se met activement à l’apprentissage de la guitare qui fut longtemps sa meilleure ennemie. Elle participe aussi à l’aventure du Collectif des Chansons Fraîches et y rencontre des personnalités hyper attachantes qui l’aideront dans ce projet : Barbara Weldens (✝︎), C’Dric, Flavia Pérez, Guilam, JP Bonfils…
Lancée dans un élan de créativité, elle réalise en 2017 deux courts-métrages et commence sa collaboration avec un nouvel arrangeur, Thomas Barbier. Ensemble, ils font la musique de Withdrawing, un court métrage sur l’inadéquation dans une la société hyper-technologique … bref, c’est l’histoire d’une fille pour qui « ça ne marche pas » !
En 2018, un clip – Petite Ana – fruit de la collaboration avec la danseuse Juliette Grand, la graphiste Stéphanie Desbenoit et le réalisateur Frédérick Frankel, annonce l’arrivée d’un nouveau projet artistique Polymorphose.
Et là on y est ! En 2019, Eli sur le Lune sort des nouveaux titres.
Polymorphose
(n.f., contraction de polymorphe et métamorphose)
« J’évoque dans ce projet, la métamorphose de l’adolescence. A mots couverts, je suggère les émotions et les déchirures de cette transition, la tentation de l’anorexie, la brutale découverte des intentions pédophiles, l’éclosion envahissante de la sexualité et la recherche de son identité.
Jamais victime, la femme en construction que je raconte puise sa force dans un optimisme teinté d’ironie lucide sur le monde qui l’entoure.
Avec Polymorphose, j’ai aimé proposer des textes volontairement mystérieux et des arrangements dont les sonorités s’ouvrent aux textures électroniques. Moderne et subtil, ce projet signe aussi ma métamorphose et apporte de la nuance au ton plus léger de mon premier EP »